dimanche 16 mars 2014

TOUT FEU, TOUT FLAMMES

La Voleuse de livres

Markus Zusak
Pocket
634 pages
1ère publication : 2005




Bien installée dans une salle de cinéma, la lumière s'éteint, 1ère bande-annonce avant le film : La Voleuse de livres. "Ce film a l'air pas mal. Tiens, il est inspiré d'un roman. Je vais commencer par là".

Tout d'abord ce livre est déconcertant. La raison ? La narratrice ! La Mort. Avec un grand M car c'est elle qui nous interpelle, qui nous raconte l'histoire de cette fillette et de son entourage. C'est elle, la Mort, qui nous fait tourner les pages une à une de ce roman, qui nous parle comme si elle était assise là, à côté. C'est elle, la Mort, cynique, amatrice d'humour noir, humaine (un peu plus même que certains humains). 

Dans cette histoire on rencontre : un village allemand, un autodafé, un accordéoniste, des voleurs de pommes, une voleuse de livres, un boxeur juif, des nazis fanatiques, des matchs de foot, une grande bibliothèque, la guerre, les bombardements, le Manuel du fossoyeur, des pots de peinture, l'amitié, la cruauté, du linge propre, du linge sale, un enfant se prenant pour l'athlète noir Jesse Owen, les mots, le pouvoir des mots...

C'est un roman, sombre, amer, déconcertant.

Quatrième de couverture.
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux évènements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et à même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...

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