vendredi 28 mars 2014

TU SERAS UN GROOM MON FILS

The Grand Budapest Hotel

de Wes Anderson
avec Ralph Fiennes, Tonny Revolori
2014


République de Zubrowka.
De flash-back en flash-back on se retrouve en 1932, dans le luxueux palace de Grand Budapest. Monsieur Gustave apprend à Zéro Moustafa tout ce qu'un bon concierge doit savoir : les voeux d'un client doivent être exaucés avant même que ce dernier les ait exprimés. 
Le maître d'hôtel et son assistant se retrouvent pourchassés par la famille d'une riche veuve qui a légué un tableau de renom à Gustave... A partir de là, on cavale de péripéties en évasions, de courses poursuites en saut à ski !



Ce film, c'est un peu comme un cadeau de Noël.
Une surprise.
Pas une surprise mais une avalanche de surprises. 
Un voyage dans le temps à bord d'un grand huit !

C'est frais, burlesque, sucré, coloré... à l'image des pâtisseries Mendl's sans doute ! (D'ailleurs l'hôtel sur l'affiche ressemble à gâteau, non ?)
Un régal. De belles trouvailles du début à la fin. Une mise en scène subtilement parfaite, un humour parfaitement subtil, un casting rêvé....

Une mention spéciale pour la scène de l'évasion...

Un très bon moment cinématographique.


Note pour plus tard : me plonger dans la filmographie de Wes Anderson.

mercredi 19 mars 2014

PLAYLIST DU MERCREDI #3 5x2

Reprises, reprises, reprises...

http://www.deezer.com/playlist/815042841


1] NINA SIMONE // Feeling good
2] MUSE // Feeling good
3] FRANZ FERDINAND // Take me out
4] SCISSOR SISTERS // Take me out
5] GOTYE // Somebody that I used to know
6] PENTATONIX // Somebody that I used to know
7] RIHANNA  // Umbrella
8] THE BASEBALLS  // Umbrella
9] COLDPLAY // Viva la vida
10]  MARK VINCENT - THE QUARTET SESSIONS // Viva la vida

dimanche 16 mars 2014

TOUT FEU, TOUT FLAMMES

La Voleuse de livres

Markus Zusak
Pocket
634 pages
1ère publication : 2005




Bien installée dans une salle de cinéma, la lumière s'éteint, 1ère bande-annonce avant le film : La Voleuse de livres. "Ce film a l'air pas mal. Tiens, il est inspiré d'un roman. Je vais commencer par là".

Tout d'abord ce livre est déconcertant. La raison ? La narratrice ! La Mort. Avec un grand M car c'est elle qui nous interpelle, qui nous raconte l'histoire de cette fillette et de son entourage. C'est elle, la Mort, qui nous fait tourner les pages une à une de ce roman, qui nous parle comme si elle était assise là, à côté. C'est elle, la Mort, cynique, amatrice d'humour noir, humaine (un peu plus même que certains humains). 

Dans cette histoire on rencontre : un village allemand, un autodafé, un accordéoniste, des voleurs de pommes, une voleuse de livres, un boxeur juif, des nazis fanatiques, des matchs de foot, une grande bibliothèque, la guerre, les bombardements, le Manuel du fossoyeur, des pots de peinture, l'amitié, la cruauté, du linge propre, du linge sale, un enfant se prenant pour l'athlète noir Jesse Owen, les mots, le pouvoir des mots...

C'est un roman, sombre, amer, déconcertant.

Quatrième de couverture.
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux évènements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et à même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...